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Gulo gulo doesn't give a damn.

  • cl1707
  • 12 janv. 2018
  • 1 min de lecture

↑ (Source)


Parmi les trois prédateurs que nous étudions, le plus mal-aimé est sans doute le glouton. Jamais, dans une conversation, je n'ai pu mentionner mon intérêt pour ce pauvre animal sans qu'on me gratifie d'un regard torve assorti d'un prévisible "C'est quoi ?". Interrogation qui une fois satisfaite se transforme inévitablement en "Ah, c'est une grosse belette quoi.". Alors oui, mais non.

Dans la culture populaire, en particulier nord-américaine, le glouton a la réputation d'un animal féroce, peut-être même le plus dangereux d'entre tous, et ce malgré sa "petite" taille (25 kg). Ce qu'il faut savoir, c'est que le glouton a un sale caractère. Il ne s'en laisse pas impressionner par plus gros que soit, en particulier quand il s'agit de récupérer une carcasse tuée par autrui. Il est hargneux, très hargneux.

Mais, me dira-t-on, peu importe, puisque c'est un charognard ? A la limite, il passera ses nerfs sur un lapin ou un écureuil, rien de bien effrayant. C'est ce que nous nous disions aussi. Puis, un après-midi (une nuit finlandaise) de désoeuvrement, nous avons été vérifier.

Alors oui, mais non.



↑ (Les réjouissances commencent à 0:50)



Dans la série des mustélidés sous-estimés badass, on a aussi le honey badger, mais c'est une autre histoire...



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